
Je suis une machine.
Sous mon armure, une usine d'éléments vitaux palpite. Un mécanisme presque vivant. Ressorts, tambours, cliquets, balanciers, pistons, rouages...
Tout fonctionne à merveille.
Je suis une machine d'acier.
Un engrenages de béton armé, de titane, de coton.
Je suis une machine à détruire.
Une réserve de venin, sombre liquide couleur de mort, un dard, recourbé, prêt à l'offense.
Je suis une machine à vivre.
Un ½il, un récepteur, un analyseur. Tout en moi reformule les sens.
Je regarde, je marche, je ris et pleure,... Bref, j'attends la mort.
Je souffre et j'aime, c'est une nourriture essentielle de l'âme.
Je suis une machine à parler, à hurler. Je pourrai bien vous dire d'où je viens, depuis quand je suis sortie de ma coquille, qui je suis vraiment, ce qui me tracasse et me bouleverse.
Vous pourrez me côtoyer, m'accompagner, je m'attacherai à vous, mais, inconsciemment, vous serrez un complément à ma vie, je vous accepterai parce que vous me serez utile. Vous m'aimerez.
Je me battrai. Pour vous. Pour moi.
En vous défendant, je m'assurerai vos services, je scellerai la dette que vous me devrez.
Et je ne vous lâcherai plus.
Je suis automatique, mécanique et sanguinaire, je suis mystérieusement réglée pour percevoir. Dotée de sentiments, d'un libre-arbitre anormal.
Polichinelle-Arlequin, Posté le vendredi 25 juillet 2014 07:54
Il est étrange ton texte... il prend deux idées contraires et les allie en essayant de nous convaincre que c'est possible, et le pire, c'est que tu y parviens presque x)